QU’EST-CE QU’UNE PRÉPA SCIENTIFIQUE ?
La formation s’étale sur deux années scolaires, avec le même calendrier que dans le secondaire, les CPGE étant installées dans des lycées. Au lycée Schweitzer les étudiants peuvent rejoindre une MPSI ou une PCSI en première année (« sup ‘ ») [ choisir sa filière] Il existe ensuite trois types de classes de seconde année (« spé ») : MP, PC ou PSI. Les filières PTSI/PT (dominante Sciences de l’Ingénieur) et MP2I/MPI (Maths-Info ) ne sont pas proposées au lycée .
Pendant deux ans, nos étudiants étudient les sciences. L’idée est de leur fournir un socle de connaissances commun, avant qu’ils ne se spécialisent en École dans des domaines scientifiques particuliers. La part belle est faite aux mathématiques (on appelle encore parfois ce cursus « maths-sup/maths-spé »), à la physique et la chimie. Les étudiants découvrent les sciences de l’ingénieur à travers un enseignement dédié, ainsi que la science informatique. Un enseignement de français-philosophie, ainsi que l’étude d’une ou deux langues vivantes complète la formation de ces futurs cadres. Plus encore qu’au lycée, et pas seulement en mathématiques, l’accent est mis sur la démonstration et la rigueur dans l’exposé des résultats. Par exemple, un lycéen sait et utilise qu’une fonction dérivable et de dérivée positive sur un intervalle y est croissante. En sup’, on apporte une preuve de ce théorème. La face pratique des sciences n’est pas négligée pour autant : devant les paillasses de Physique-Chimie, les montages de SI ou devant les ordinateurs des salles informatiques, les étudiants manipulent et expérimentent. Au-delà des connaissances, les étudiants acquièrent en CPGE de solides méthodes de travail, qui leur permettront d’aborder sereinement la poursuite de leur cursus, en Ecole ou à l’Université.
Comme leur nom l’indique, les « prépas » préparent les étudiants à passer les concours d’entrée aux Grandes Écoles d’ingénieur. Ces écoles couvrent tout le spectre des sciences et technologies : Chimie, Mécanique, Génie civil, Informatique et mathématiques appliquées… Elles mutualisent leur recrutement et se regroupent en « banques ». Par exemple, Télécom Paris et l’École Nationale des Ponts et Chaussées recrutent leurs futurs étudiants à travers les épreuves du Concours Commun Mines-Ponts. Les étudiants passent ces concours d’entrée en fin de seconde année de prépa ; une partie des épreuves est écrite et l’autre orale. Voici les principales banques d’épreuves auxquelles nous préparons nos étudiants :
Le déroulement d’une séance ne surprendra pas un élève de Terminale. Le cours est fait au tableau, les élèves participent, posent des questions, prennent des notes. Les Travaux Dirigés, séances d’exercices, sont l’occasion de mettre en œuvre et de mieux comprendre le cours, tout comme les Travaux Pratiques en laboratoire où les étudiants manipulent et expérimentent.
Le travail personnel est plus important qu’en Terminale : il permet de s’approprier plus solidement les choses faites en classe, au fur et à mesure. Les étudiants ont des devoirs à rendre, des interrogations et des colles à préparer.
Un étudiant passe toutes les semaines deux heures en « colle » (les snobs écrivent khôlles). Il existe des colles pour presque toutes les matières. Avec deux de ses camarades, le taupin est interrogé pendant une heure par un enseignant (le « colleur ») sur le programme de la semaine. L’objectif de ces séances est de vérifier l’assimilation régulière du cours. C’est l’occasion pour un étudiant de se voir poser un problème qu’il résoudra en interaction avec l’interrogateur. En plus d’être un outil pédagogique, les colles entraînent les étudiants aux épreuves orales des concours.
Les devoirs surveillés ont généralement lieu sur ce créneau là et durent quatre heures. « C’est beaucoup! », dira l’élève de Terminale. C’est en fait le format standard des épreuves écrites aux concours.
« J’ai 12 de moyenne et ne suis pas le meilleur de ma classe. La prépa n’est donc pas faite pour moi.» Les concours sont certes une compétition mais il y a une grande variété d’écoles d’ingénieurs et autant de places en École qu’en seconde année de classe prépa. Un élève allant au terme de ces deux ans est donc quasiment certain d’intégrer une École d’ingénieur ! D’autres sont meilleurs que vous ? Tant mieux pour eux. Notre objectif est d’abord de vous permettre de donner le meilleur de vous-même. Et souvent, les lignes bougent avec du travail et de la motivation ! « La prépa, c’est la vie mise entre parenthèses pendant deux ans. » Le travail est conséquent mais il ne faut pas exagérer : nous encourageons nos étudiants à conserver leurs activités personnelle et leur vie sociale. La gestion du temps est un des enjeux de cette formation : en étant organisé et efficace, on peut tout à fait se libérer du temps de loisir. L’ambiance dans les classes est bonne et ces années sont l’occasion de belles rencontres. « En prépa, je vais passer de 15 à 5 de moyenne !» Les exigences sont revues à la hausse, ce qui explique que beaucoup d’étudiants voient leurs résultats baisser. Pourtant, leurs qualités ne se sont pas évanouies ! Dans les devoirs surveillés, certaines questions sont très proches des choses faites en classe, en TD ou en devoir à la maison. Un étudiant ayant travaillé sérieusement pourra toujours tirer son épingle du jeu.
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MPSI- PCSI – Présentation
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